Les films d’anticipations ont inondé les années 70, période charnière dans l’évolution des technologies. Les craintes d’abus ne sont donc pas nouvelles, la peur d’un avenir déliquescent a toujours suscité des brouettes d’angoisses.
Le film « Zero Population Growth » sorti en 1972 et abrégé « ZPG » navigue sur cette vague, il est basé sur le roman « The Population Bomb » de Paul R. Ehrlich.
Nous sommes dans un « futur pas si lointain » par rapport aux années 70, la pollution a pratiquement détruit la planète et un smog exagéré recouvre l’atmosphère. Les gens portent des masques lorsqu’ils sortent.
Zombie Nation
Le nuage omniprésent gâche toutes les prises de vues extérieures, lors de chaque scène on doit chercher ce qui peut bien se passer derrière cet écran blanc.
Comme le titre l’indique, il est question de marmaille. Afin de permettre à la planète de récupérer partiellement les dégâts causés par l’expansion démographique, l’État interdit la procréation pendant une période de vingt-deux ans. En guise d’introduction un engin volant annonce la nouvelle dictatoriale, la voix est monotone et menaçante, sur fond de vieux sons synthétiques crispants.
Les citoyens sont montés les uns contre les autres, les enfants illégaux sont dénoncés et exécutés par asphyxie avec leurs parents, le peuple s’est rallié aux côtés du gouvernement sans la moindre révolution.